Quand la psyché prend le dessus : la perte d’appétit liée au mal-être
Le refus de manger n’est pas que le symptôme d’une maladie physique chez l’animal : le chat, surtout, mais aussi certains chiens très sensibles, peuvent cesser de s’alimenter suite à un choc émotionnel, une angoisse ou un deuil (perte d’un autre animal, d’un membre du foyer, départ de son maître, déménagement...).
Chez le chat, la néophobie alimentaire – la peur de tout changement de nourriture ou d’environnement – rend toute nouveauté anxiogène au point de bloquer l’appétit parfois plusieurs jours.
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Selon la Pet Food Manufacturers’ Association, près de 25% des chats hospitalisés refusent de manger exclusivement pour cause de stress environnemental.
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Les chiens de famille abandonnés en refuge présentent un risque de refus alimentaire dix fois supérieur la première semaine, d’après une étude menée par le CNRS et la SPA.
Créer une bulle de calme, respecter le rythme de l’animal, éviter toute pression, et parfois faire appel à des solutions naturelles de soutien émotionnel (phéromones, compléments naturels adaptés) peut aider à débloquer le refus.
Le recours à un vétérinaire comportementaliste – ou à un éducateur certifié – doit être envisagé si le refus s’inscrit dans un contexte de souffrance psychique durable.